Les infections urinaires sont très courantes chez les aînés, plus particulièrement chez les femmes. L’anatomie de la femme et leur urètre plus courte les rendent plus vulnérables. Un changement soudain de comportement d’un aîné est le meilleur signe d’infection urinaire. Les symptômes communs chez l’aîné incluent la désorientation, la confusion (souvent interprétée à tort comme de la démence), l’incontinence urinaire, l’urgence mictionnelle, la pollakiurie et l’incapacité à accomplir les activités du train-train quotidien. Tout changement de comportement subi devrait attirer l’attention de l’aide-soignant. Les infections urinaires se développent lorsque les bactéries restent prises sur les parois de l’urètre et de la vessie, puis se multiplient.
Les relations sexuelles, les bains moussants, les savons en barre parfumés, la bactérie E coli provenant du bol de toilette et de la région anale et péri-anale, les cathéters urinaires, les couches souillées laissées trop longtemps, la distension vésicale, le diabète, les calculs rénaux et la ménopause sont tous des facteurs prédisposants. Les symptômes d’une infection urinaire incluent une sensation de brûlure à la miction, l’urgence mictionnelle, la pollakiurie, du sang dans l’urine, des douleurs abdominales, de l’inconfort, de la fièvre, des frissons, la désorientation, la confusion, des nausées, des vomissements, de la douleur aux flancs et au bas du dos et un malaise général.
Le traitement comporte habituellement plusieurs volets, dont l’intervention antibiotique est le principal. Une analyse d’urine, une culture et un test de sensibilité devront être effectués pour déterminer quel antibiotique est nécessaire pour traiter la bactérie en cause. Il pourrait être nécessaire d’avoir recours aux ultrasons et aux rayons X pour obtenir une vue des voies urinaires. Il est important de suivre le traitement antibiotique jusqu’au bout. Il faudra ensuite refaire une analyse urinaire, une culture et un test de sensibilité.
La prévention est la véritable clé. Il est essentiel de boire beaucoup d’eau. Les bactéries sortent plus facilement des voies urinaires lorsque l’urine est diluée. Il est recommandé pour les aînés d’uriner toutes les deux heures et leurs sous-vêtements (Depends) doivent être vérifiés toutes deux heures. L’ingestion quotidienne de jus de canneberge peut altérer le PH de l’urine et rendre la vessie moins favorable à la bactérie. Bien essuyer l’aîné de l’avant vers l’arrière empêche la matière fécale de pénétrer dans l’urètre. Se laver dans une douche permet de nettoyer plus facilement les bactéries que dans un bain.
Le plus important est de reconnaître les changements dans le comportement physique et mental de l’aîné, aussi minimes soient-ils. Ces changements doivent être rapportés et examinés de plus près et exigent des soins médicaux.
Remarque : Ces renseignements sont offerts à titre informatif seulement. Veuillez toujours vérifier auprès d’un professionnel de la santé.
Contactez-nous pour une consultation gratuite